Une ville charmante, des gens sympas et les premières ruines
Sukhothaï, 14-15/12.
Avant d’arriver à Chiang Mai et d’ouvrir le Lonely pour établir notre route dans le nord du pays, nous n’avions jamais entendu parler de Sukhothaï. C’est pourtant la première capitale du Siam (Thaïlande) qui mit fin au règne khmer d’Angkor Vat.
Au début je n’étais pas trop chaud pour descendre si bas car cela nous faisait avaler 300 bornes au sud de Chiang Mai avant de remonter 400 bornes vers Chiang Rai, rejoindre la frontière du Myanmar (100 km) pour enfin retourner sur Chiang Mai (200 km) afin de prendre notre avion pour le Cambodge. Faire de la route ne m’a jamais dérangé mais notre poussive Toyota n’est pas un modèle de grand confort et faire 100 bornes sur les routes thaïlandaises, ce n’est pas tout à fait pareil que sur le grand ruban de l’A35 où le bitume est un vrai billard ! Ici, une seconde d’inattention et n’importe quoi peut traverser la route : un chien à 3 pattes, un chat sans queue, un coq suicidaire mais aussi un tuk-tuk qui aurait oublié de freiner ou un camion qui se prend la priorité. Cela dit, une fois que tu as acquis les “bons“ réflexes, tu roules aussi mal que les Thaï et tu deviens un adepte de la file centrale “imaginaire“ pour doubler sur la ligne continue, les camions ou les endormis ! Au début, la manœuvre est un peu hésitante et timide mais après 50 bornes, on déboîte même en plein virage aveugle quitte à finir la manœuvre en faisant des appels de phare à la voiture venant en face pour qu’elle se pousse un peu (technique thaïlandaise également usitée en Italie). Quand c’est un camion ou un bus qui fait front, la probabilité qu’il se pousse est carrément plus faible et pour assurer la pérennité de notre voyage, il valait mieux ronger son frein jusqu’à la prochaine occasion !!