Une capitale dans la brume
Lima, 9-10/7.
Plus notre avion se rapproche de Lima, plus on s’éloigne des Andes dont les sommets enneigés dominent (de loin) les plaines désertiques et poussiéreuses. L’avion entame sa descente et pique vers une mer impressionnante de nuages denses. Le garúa, une épaisse brume marine recouvre la ville et les environs pendant les mois d’hiver (avril-octobre). Une fois sur le sol péruvien, ce plafond blanchâtre, triste mais lumineux, confère une atmosphère toute mélancolique. J’ignore encore ce qu’il y a comme photos à faire mais les clichés ne vont pas être terribles avec un ciel pareil !!
Lima, c’est un peu comme Santiago, on n’a pas vraiment d’images en tête avant d’y arriver si ce n’est des lamas et la population vêtue de ponchos à motifs et aux couleurs chatoyantes avec l’immanquable bonnet péruvien, jouant Condor El Pasa à la flûte de pan !! OUBLIEZ !!! Le premier contact visuel aux alentours de l’aéroport fait d’abord penser… à l’Inde mais en plus propre ! Un amalgame de petits immeubles de 2 étages inachevés borde de larges avenues où carburent (au GPL) des milliers de taxis plus ou moins officiels. Des véhicules de toutes tailles, de la micro citadine au bus hors d’âge, klaxonnent à chaque intersection en quête du client.
A la longue cela peut même paraître harassant car il est impossible de marcher dans la rue sans entendre derrière soi, des dizaines et des dizaines de fois, les klaxons des “taxis“ au ralenti qui proposent leur service. A croire que personne ne marche au Pérou et vu le prix des courses, on comprend aisément pourquoi !